Devenir chef de projet SEO chez WAM : le parcours de Grégoire

Le 26 janvier 2023

Par : Yolène Thorez

6 minutes

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Devenir chef de projet SEO chez WAM : le parcours de Grégoire

Grégoire Poignand a rejoint l’agence WAM en avril 2019 en tant qu’assistant chef de projet SEO. Depuis mai 2021, soit deux ans après son arrivée, il occupe le poste de chef de projet SEO. Une évolution de carrière réussie, néanmoins semée d’embûches et de doutes. Il nous raconte son parcours.

Comment es-tu arrivé chez WAM ?

J’étais chef de projet SEO dans une autre agence de référencement naturel sur Lyon. C’était mon premier « vrai » poste. Avec un portefeuille comptant entre 25 et 30 clients, je faisais partie des plus « staffés » de l’agence. La situation était difficile et parfois même inconfortable. 

Huit mois après mon arrivée dans cette agence, je reçois un message d’une chasseuse de tête. Elle me dit que mon profil l’intéresse pour un poste de chef de projet SEO à Lyon. On discute au téléphone et elle me décrit le poste. 

Avant cet appel, j’avais dit à ma copine « Imagine, c’est WAM ». Je connaissais déjà l’agence parce que, pendant ma licence en Référencement à Mulhouse, j’avais assisté à une conférence de David (le patron de l’agence WAM, ndlr.). À l’époque je m’étais dit que si je devais travailler dans le SEO, c’était là et pas ailleurs. Alors, quand la chasseuse de tête a annoncé qu’il s’agissait bien de WAM à la fin de notre conversation téléphonique, j’étais plus que ravi. 

Mais forcément, je me suis aussi mis la pression. Je savais que dans cette agence, les clients étaient plutôt des grands comptes et c’est d’ailleurs ce qui m’attirait. Mais les enjeux n’étaient plus les mêmes.

« Les premiers jours ont été assez difficiles, je me suis bien cassé les dents. Certainement parce que je m’étais mis beaucoup de pression, et je voulais (trop) bien faire. »

Grégoire Poignand

Comment s’est passé le recrutement ?

Je me suis d’abord entretenu avec David au téléphone puis, rapidement, j’ai dû me rendre dans les locaux de l’agence pour réaliser une étude de cas SEO. Ça a été un désastre ! Mais je me suis dit que ce n’était pas grave, que j’aurais sûrement d’autres occasions de postuler plus tard. 

Finalement, Mathieu (le manager du pôle SEO, ndlr.) m’a rappelé quelques jours plus tard pour me dire que mon profil ne conviendrait pas pour un poste de chef de projet. Ce fut un peu la douche froide. Pour autant, la conversation ne s’est pas arrêtée là : Mathieu me proposait en effet de rejoindre l’équipe comme assistant chef de projet SEO. Sur le moment, j’ai bêtement pensé à mon LinkedIn, parce que je ne voulais pas « redescendre » un échelon et n’être « que » assistant, mais j’ai finalement accepté, en laissant mon égo de côté. Et je suis arrivé chez WAM le 29 avril 2019. 

Comment se sont passés tes premiers jours et ton intégration ?

J’ai compris, dès mon arrivée, que je n’avais pas le niveau pour être chef de projet chez WAM. Les premiers jours ont été assez difficiles, je me suis cassé les dents. Certainement parce que je m’étais mis beaucoup de pression, tellement je voulais bien faire. 

L’ambiance était très bonne mais, d’un point de vue professionnel, je sentais que ça ne rigolait pas. Par exemple, il ne s’agissait plus de faire des études de mots-clés en deux heures, mais en cinq jours. Les clients étant là depuis des années, et étant des grands comptes de surcroît, ils attendent un certain niveau de qualité. De quoi me stresser encore davantage. 

J’ai aussi découvert un jargon très perturbant : EB (pour expression de besoin, ndlr.), jalon, bascule, mapping, RUN, etc. La langue était pour moi une barrière à première vue infranchissable. J’ai eu envie de tout abandonner à un moment, j’avais l’impression que je ne ferais pas l’affaire, que j’étais en train de me noyer.

« Je voyais cela comme une faiblesse, de demander de l’aide. Mais à partir du moment où j’ai commencé à solliciter les collègues, j’ai appris beaucoup plus de choses. Tout est devenu plus sain. »

Grégoire Poignand

Qu’est-ce qui t’a poussé à t’accrocher ?

L’image de l’agence WAM. J’avais voulu travailler chez WAM, et maintenant que j’y étais, je savais que je devais m’accrocher, car l’opportunité était trop belle.. 

L’ambiance aussi a été un gros plus, tout comme la bonne entente avec les collègues. On organise régulièrement des sorties ensemble, on s’entend bien et c’est essentiel à mes yeux. Mathieu a aussi su me rassurer quand il le fallait. Quant à Maxime (alors chef de projet senior, ndlr.), il m’a bien expliqué les choses et a été un très bon formateur. C’était agréable de voir que je n’étais pas tout seul. 

L’un des points que l’on avait noté dans l’un de mes premiers entretiens individuels, c’était que je ne demandais pas assez d’aide. C’est vrai que je voyais cela comme une faiblesse, mais à partir du moment où j’ai commencé à solliciter mes collègues, j’ai appris beaucoup plus de choses. Tout est devenu plus sain. J’ai commencé à être rassuré, en me disant que tout se passait bien.

Ce qui m’a fait tenir aussi, ce sont les clients. Leurs sujets sont très variés et ça permet de garder l’esprit ouvert, d’explorer de nouvelles pistes. Et puis j’aime bien travailler avec eux. Leurs remontées positives sur mon travail m’ont donné un vrai coup de boost, car je fonctionne aussi beaucoup aux retours, qu’ils soient positifs ou négatifs. C’est ça qui me fait avancer.

Est-ce que ça a été difficile pour toi de « redémarrer » en tant qu’assistant ?

Je me suis vite rendu compte qu’en tant qu’assistant chez WAM, j’étais plutôt considéré comme « chef de projet junior » car j’avais des projets à gérer aussi. Finalement, être assistant chez WAM était plus intéressant qu’être chef de projet ailleurs. Alors je me suis rapidement dit que ce n’était qu’un titre, que j’étais ravi de faire ce que je faisais en tant qu’assistant. 

J’apprécie de pouvoir prendre le temps de travailler sur les projets. On a le temps de réfléchir, on accompagne vraiment les clients, c’est beaucoup plus confortable. J’ai finalement changé mon LinkedIn en mettant « assistant chef de projet SEO chez WAM » avec fierté.

Parle-nous de ton évolution chez WAM. Quels sont les moments forts de ton parcours ?

Le premier moment, c’est quelques mois après mon arrivée, à l’été 2019 : la première restitution d’audit technique, en déplacement à Paris. David m’avait laissé un peu les rênes sur ce projet, mais je travaillais avec lui. Je découvrais le déplacement chez le client et ça m’intimidait beaucoup. Finalement, tout s’est bien passé, et j’ai vécu le moment de façon très positive. Au retour, David m’a fait des retours positifs, tout en m’expliquant les points à améliorer et à approfondir. C’était très constructif.

Un autre grand moment, c’était en 2021. J’ai fait une étude de mots-clés, qui était de toute évidence ratée. On était en plein confinement, c’était un peu difficile. Lors d’une réunion, Maxime m’a dit que mon travail n’était absolument pas présentable au client. Il m’a expliqué comment reprendre l’étude et m’a demandé d’être efficace, car j’y avais déjà passé pas mal de temps. 

Finalement, j’ai réalisé l’une de mes meilleures études mots-clés, et j’ai pu rendre un travail dont j’étais fier. Maxime m’a félicité après coup, en disant qu’on partait de loin, mais que j’avais tout de suite compris comment corriger l’étude. Il a été capable de m’expliquer les choses calmement et avec diplomatie. On est passés d’un travail raté à une vraie réussite. Ça a été une expérience incroyable.

« Mon évolution s’est faite au bon rythme. C’était crescendo et logique. (…) J’ai appris l’humilité ici. Tout en renforçant ma confiance en moi. »

Grégoire Poignand

Avec le recul, comment qualifierais-tu ton évolution de carrière chez WAM ?

Mon évolution s’est faite au bon rythme, de façon logique, en allant crescendo. Je suis passé chef de projet SEO en mai 2021, soit deux ans après mon arrivée en tant qu’assistant. Vers la fin, j’avoue que je m’impatientais un peu mais, avec le recul, je suis très content. Si c’était à refaire, je n’aurais pas fait les choses différemment. J’ai appris l’humilité ici, tout en renforçant ma confiance en moi. On m’a donné toutes les cartes pour évoluer de la meilleure des façons.

Aujourd’hui, comment te sens-tu dans ton poste de chef de projet SEO ?

Je me sens très bien, très épanoui. J’aime beaucoup mes clients, d’un point de vue humain. Et puis je mesure mon évolution, je vois le chemin parcouru : quand je regarde les projets que j’ai maintenant, je ne pensais pas auparavant être capable de les gérer, car ce sont pour certains de véritables « mastodontes ». Je suis heureux qu’on me fasse confiance. Certains clients travaillent avec moi depuis plusieurs années maintenant et renouvellent leur contrat. C’est l’une de mes plus grandes sources de fierté.

La prochaine étape, en revanche, c’est la grande inconnue. Est-ce que je vais pouvoir évoluer en interne, développer mes compétences et trouver de nouvelles missions ? Aujourd’hui on a un pôle data, j’aimerais bien m’y intéresser… Pourquoi pas faire des passerelles avec le SEO ? Apprendre à développer, avoir une corde de plus à mon arc pour faciliter le travail entre les équipes et optimiser le temps, ça m’intéresse beaucoup. J’imagine que ça fait partie des prochaines évolutions !

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