Comment réutiliser les contenus pour optimiser sa visibilité ?
Articles, vidéos, podcasts, motion design… vos contenus ont une grande valeur. Et si réutiliser vos contenus pouvait vous permettre d’optimiser votre visibilité ? Diffusion de vos contenus sur différents supports, optimisation de vos articles, déclinaison de votre stratégie de relations presse : focus sur la réutilisation des contenus au service de votre visibilité.
Réutiliser ses contenus en adaptant le format au support
Produire des contenus de qualité est exigeant : réflexion, production, correction… Alors, pour tirer le meilleur profit de vos contenus, pourquoi ne pas les adapter sur des formats ou des supports différents ?
Les articles
Entre la réalisation d’interviews, le sourcing, la rédaction et la relecture, les articles de fond et les dossiers sont des formats chronophages. C’est pourquoi nous vous conseillons de réutiliser ces contenus. Mais comment en faire bon usage ? D’un point de vue SEO, commencez par faire du maillage interne en renvoyant d’un article de blog à un autre. Veillez toutefois à respecter la cohérence de l’ensemble en renvoyant toujours vers des contenus pertinents, qui traitent d’une même thématique. Mais le maillage est loin d’être la seule option à étudier pour réutiliser des articles. Vous pouvez en effet réutiliser ces contenus pour les réseaux sociaux en les déclinant en Snack Content : verbatims, tweet, post court, etc.
Les podcasts
Vous publiez vos podcasts sur Apple ou sur Spotify ? Pourquoi ne pas les mettre sur d’autres plateformes ? L’agence WAM a porté son choix sur Ausha pour héberger son podcast, le Wamcast. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce qu’une plateforme comme Ausha sert à héberger son podcast mais aussi à le diffuser sur les autres plateformes les plus connues, telles que Google ou Deezer. N’oubliez pas non plus de diffuser votre podcast sur YouTube ! Enfin, si vous vous engagez dans une stratégie de contenus plurimédia, n’oubliez pas que vous pouvez aussi faire du maillage vers vos podcasts ou à les intégrer dans un contenu enrichi.
Les vidéos
Les vidéos ne dérogent pas à la règle, bien au contraire. Ce format de contenu peut être réutilisé de plusieurs façons. Vous pouvez extraire des séquences pour les diffuser sur les réseaux sociaux, mais aussi extraire des images pour les transformer en gifs ou en memes. Vous pouvez également faire du maillage d’un article vers vos vidéos, ou intégrer vos vidéos au sein d’un contenu enrichi.
Les infographies
Si vous avez réalisé une infographie, pourquoi ne pas la décliner en carrousel d’images, par exemple ? Vous pouvez aussi en faire un support sur les réseaux sociaux, en la publiant en story par exemple.
SEO : retravailler des contenus pour qu’ils soient plus performants
Et si on vous disait qu’il n’est pas nécessaire de réécrire un contenu tous les ans parce qu’il est obsolète ? Ou qu’un contenu qui performe peu peut être optimisé sans avoir à être réécrit entièrement et afficher de biens meilleures stat’ ? Le secret tient en deux mots : updates et optimisations.
Les updates
Une update est une mise à jour ou une actualisation de page. Dans une stratégie éditoriale, l’update permet de réutiliser un contenu obsolète en mettant simplement à jour ses données.
Vous avez par exemple rédigé un contenu exhaustif sur les aides de l’État pour les travaux de rénovation énergétique. Comme les aides attribuées peuvent évoluer d’une année sur l’autre, votre contenu peut très vite devenir obsolète. Plutôt que de le réécrire entièrement tous les 6 mois ou tous les ans, vous pouvez vous contenter de le mettre à jour. Cette mise à jour vous évite de réécrire l’intégralité de votre texte, tout en vous assurant que les informations que vous fournissez aux internautes restent fiables. Avec une update, vous offrez une seconde jeunesse à votre contenu et, d’un point de vue SEO, vous conservez l’historique de votre URL. Vous êtes donc gagnant sur tous les tableaux !
Les optimisations
Optimisation et update : quelle différence ? Contrairement à une mise à jour de contenu, l’optimisation implique – comme son nom l’indique – d’optimiser le contenu d’un point de vue SEO. L’optimisation consiste à retravailler les zones chaudes de votre contenu : title, métadescription, Hn, chapeau.
Comment savoir quels contenus méritent d’être optimisés ou updatés ?
À l’agence WAM, on n’optimise pas un contenu au hasard. Les modifications font l’objet d’une analyse poussée.
« Les chefs de projet SEO et édito font d’abord un audit édito. Le chef de projet SEO récupère l’ensemble des URL du site pour les classer par articles, fiches produits, etc. Il remonte ensuite toutes les métadescriptions et H1, et analyse le trafic, le taux de rebond, etc. Toutes ces indications donnent une première vision et permettent d’identifier les articles qui fonctionnent le mieux et le moins bien. Le CDP édito analyse ensuite les contenus qu’on a identifiés comme performant mal et détermine quels sont leurs points faibles. Cela peut être à cause d’un H1 trop court ou parce qu’on n’utilise pas tel mot-clé dans les zones chaudes. En fonction, il fera ses recommandations et dira s’il faut juste changer une métadescription, une title ou un H1. Il décidera aussi si les modifications doivent être plus conséquentes, comme une update des informations, l’ajout d’un paragraphe, voire la fusion de plusieurs articles. »
Jordan Faure, chef de projet SEO chez WAM
Update et optimisation : un véritable intérêt SEO
Les avantages des optimisations et des updates ne résident pas uniquement dans l’amélioration des performances d’une page et dans le fait de ne pas avoir à réécrire entièrement un contenu. D’un point de vue SEO, ces mises à jour sont indispensables.
« Google n’aime pas les contenus quasi identiques. Si vous créez un nouveau contenu, vous devrez supprimer l’ancien. Mais c’est déconseillé, car en refaisant exactement le même contenu pour juste mettre à jour une date ou une info, et donc en créant une nouvelle page avec une nouvelle URL, on perd tout l’historique de l’ancienne URL. En effet, Google se base sur l’URL pour garder un historique, et cela prend plusieurs mois pour qu’un contenu soit référencé par Google. Il vaut donc mieux faire une update sur l’URL existante, ce qui permet de rester sur l’historique au lieu de créer une nouvelle URL et de repartir de zéro en perdant tous les fruits du travail SEO réalisé. »
Jordan Faure, chef de projet SEO chez WAM
Des contenus au service des relations presse
Et si vos contenus servaient aussi les relations presse ? Réutiliser ses contenus ne signifie pas seulement les décliner pour vos réseaux sociaux, les optimiser ou les updater. Vos contenus peuvent aussi être utiles aux journalistes et aux marques elles-mêmes. Zoom sur la réutilisation des contenus dans le cadre des relations presse.
En quoi les contenus servent-ils les Relations Presse ?
Pour répondre à cette question, c’est Helder Fonseca, consultant RP chez l’Agence WAM qui nous éclaire :
« Avec certains de nos clients, comme Philibert ou Fioulmarket, par exemple, on a parfois des sollicitations de la part de journalistes qui souhaitent interviewer les dirigeants. Après avoir pris note des demandes des journalistes, je cherchais moi-même en ligne la réponse à leurs questions et j’ai parfois trouvé ces réponses sur des articles déjà publiés. Je les transmettais alors aux journalistes, qui pouvaient les mettre directement en citation dans leurs articles ou en verbatim. Dans la grande majorité des cas, les articles en ligne suffisent donc, et les journalistes n’ont pas besoin de mener des interviews. »
Helder Fonseca, consultant chez WAM RP
Cette démarche s’inscrit elle aussi dans une réutilisation des contenus puisque les journalistes s’appuient sur des contenus déjà en ligne, qu’il s’agisse de billets de blog, de podcasts ou de vidéos.
L’intérêt pour les marques
Si cette utilisation des contenus par les journalistes permet aux marques de gagner du temps en proposant à la presse des informations accessibles directement sur leur site web, cette réutilisation des contenus a également un deuxième intérêt.
« L’autre plus-value pour la marque, c’est qu’elle bénéficie ainsi d’une mention, c’est-à-dire qu’elle est citée dans l’article du journaliste. Mieux encore, le journaliste peut créer un lien hypertexte qui renvoie alors directement vers le site du client. Donc c‘est intéressant dans ce cas, et ça nous arrive notamment avec des marques comme Fioulmarket, Philibert ou encore Quintésens. »
Helder Fonseca, consultant chez WAM RP
